« Mon lieutenant ! Mon lieutenant !
- Quoi
encore, caporal ?
- Là bas,
au loin, un nuage de poussière. Je ne sais pas encore ce que c’est, mais ça
arrive de face, droit sur nous !
- Calmez-vous
- dit le lieutenant en écrasant sa cigarette - Que voulez vous que ce soit ?
D’après l’état-major, les Allemand ne sont pas dans le secteur, donc ce sont
probablement des renforts…
- Devant
nous ? »
Pour une
fois que ce caporal fraîchement mobilisé faisait preuve de bon sens se dit le
lieutenant. Et merde, avec cette section, nous ne pourrions pas faire grand
chose contre l’ennemi. Si seulement les renforts blindés pouvaient arriver.
Mais l’état-major semblait faire le mort et n’avoir pas donner de suite à sa
demande. D’ailleurs, cet état-major donnait si peu d’informations que les
Allemand pouvaient bien être à quelques kilomètres sans qu’il soit le moins du
monde au courant… Drôle de guerre…
« Allez caporal, je vous suis. Vous allez me
montrer tout ça.
- Reçu
mon lieutenant. »
Après quelques minutes de marche au sommet des
remblais, le lieutenant ne put que laisser s’échapper un soupir exaspéré…
« Alors mon lieu…
- Sonnez
le rappel. Allez me chercher le sergent Duroc. En ordre de combat.
- Mon
lieutenant ?
- Vous
aviez raison, et en plus ils ont un panzer… Allez mon vieux, grouillez-vous
! »
Le caporal dévala vers le campement en hurlant :
« les Boches, ils arrivent ! Avec un Panzer… Branle bas, branle bas
! »
Le
lieutenant regardait la section ennemie progresser. Elle se dirigeait vers le
village, mais pas vraiment vers leur position. Ils auraient donc un court
instant de répit avant le combat. Mais ce Panzer… Pourvu que la cavalerie
déboule à temps, avant de pouvoir passer à l’action...
La suite au prochain épisode.
Ludiquement,
J.